Le choc de l’affaire Cahuzac aggrave encore la défiance des citoyens envers les responsables politiques. Mais la faute d’un homme n’explique pas tout : la défiance se nourrit, depuis trop longtemps, de l’insupportable décalage entre l’ampleur des promesses et la réalité des actes.
La gravité de la situation appelle des réponses concertées, collectives, courageuses : transparence et modernisation de la vie publique, lutte contre la fraude et les paradis fiscaux, régulation accrue du secteur bancaire.
Onze ans jour pour jour après le 21 avril, il est plus que temps de répondre à la crise démocratique qui mine notre pays.